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Non seulement j'ai une CATARACTE, mais je suis aussi PRESBYTE.

Notre réponse :

L’évolution de la chirurgie de la cataracte s'est faite non seulement sur la correction de la cataracte, mais aussi sur la correction des troubles réfractifs. Cette correction additive fait appel aux lentilles intra-oculaires (implants).
Il existe 2 grandes générations de lentilles intra-oculaires : les implants monofocaux, ou chirurgie classique, corrigent de manière optimale la vision de loin et font appel à des calculs d’implants qui doivent être les plus précis possibles.
Nous avons choisi, comme méthode et instrument de calcul, le Biograph™, appareil qui permet grâce à une mesure "non contact" de la cornée, de recueillir toutes les données biométriques ou paramétriques de l’œil.
La nouvelle génération d’implantation multifocale, apporte confort et précision. Ces implants multifocaux permettent la correction simultanée et optimale de la vision de loin ainsi que de la vision de près.
La mise sur le marché, par la firme ALCON®, de l’implant RESTOR®, est une véritable révolution technologique, il permet de corriger, de manière extrêmement précise, la vision de près comme de loin, redonnant au patient une vision qui est très proche de celle de ses 20 ans !
Cet implant existe aussi pour la correction des troubles réfractifs (la myopie et l’hypermétropie).
Elle s’adresse donc aux opérés de la cataracte relativement jeunes, qui souhaitent avoir une vision sans lunettes de très bonne qualité, leur permettant ainsi une autonomie visuelle totale, après chirurgie de la cataracte.
Cette correction est définitive et non évolutive.
La chirurgie de la cataracte est pratiquée habituellement en chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire une hospitalisation de – de 24 heures.
Le patient entre alors 2 heures avant l’intervention et peut ressortir 6 heures plus tard (délai légal de sécurité). Cette chirurgie est de plus en plus pratiquée sous anesthésie topique ou topique accompagnée, c’est-à-dire une anesthésie la moins invasive possible, avec des gouttes et une légère sédation durant l’intervention afin de tranquilliser le patient.
La récupération fonctionnelle est quasi immédiate ( le lendemain de l’intervention) et les suites non douloureuses. L’autonomie et la reprise des activités est possible de suite, sauf les activités demandant des efforts physiques importants.