Consultation pré-opératoire
Outre la délivrance cruciale d'une information exhaustive, il faut ajouter le recueil de mesures oculaires précises qui servent au choix de la chirurgie adéquate après élimination des contre-indications opératoires.
Ce bilan doit être pratiqué, en cas de port de lentilles de contact, au terme d'un retrait d'au moins une semaine pour des lentilles souples et de deux semaines pour des lentilles semi-rigides. Une même période d'abstention du port doit être respectée avant la réalisation d'une chirurgie cornéenne.
Un interrogatoire soigneux permet de préciser la motivation exacte du patient pour la chirurgie (professionnelle, sportive, intolérance aux lentilles, cosmétique...), l'origine des informations qu'il a pu déjà recevoir et la stabilité de son défaut optique (devant être si possible au minimum de 2 ans).
Dans tous les cas, et à tout âge, il faut en premier lieu mesurer la réfraction à partir d'une mesure sous cycloplégie ; suite à l'instillation de collyre au cyclopentolate, permettant de bloquer l'accommodation.
Cet examen permet de mesurer très précisément le ou les défauts visuels.
L'instillation de ce collyre nécessite au patient d'être accompagné ou de venir avec les transports en commun.
La tension oculaire et l’examen du fond d’œil sont pratiqués au titre de référence pour le suivi post-opératoire.
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Si une intervention LASIK (ou PKR) est envisagée :
L’épaisseur cornéenne doit être mesurée (pachymétrie). Celle-ci doit être suffisante (supérieure à 500 microns pour les myopies modérées) pour garantir l'absence d'ectasie secondaire en raison d'une modification de la mécanique cornéenne par affinement excessif de la cornée.
Une topographie de la cornée s'impose ensuite, visant en particulier à éliminer un kératocône ou un pseudokératocône.
De même, la kératométrie et la mesure de la longueur axiale du globe sont consignées pour servir au calcul aisé du cristallin artificiel, en cas de cataracte à distance d'une chirurgie réfractive cornéenne ou en cas d’insertion d’un implant phaque.
La perspective d'une chirurgie intra-oculaire exige, de plus :
- L’Imagerie intra-oculaire (caméra Scheimpflug, échographie haute fréquence ou tomographie par cohérence optique du segment antérieur) permet d'accéder aux mesures intra-oculaires pour déterminer le type de l'implant intra-oculaire.
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- Cette densité endothéliale nous permet de quantifier la transparence de la cornée.
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- L'OCT (tomographie par cohérence optique) permet de compléter l'analyse de la rétine, du nerf optique et du segment antérieur par des coupes de type scanner de l'ordre du micromètre.
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- Le système guidé par l'image Vérion™ répond aux nouveaux besoins chirurgicaux en particulier au besoin d’atteindre avec une grande précision la cible réfractive.
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